Le plaisir du camping à moto!

2014/10/13

Le passé et le futur de Nuremberg.

Nuremberg, le nom peut faire trembler et tout aussi bien charmer en même temps. Une ville qui a été le centre du mouvement Nazi et où le parti NSDAP organisait ses grands « messes » annuels, rassemblements qui duraient une semaine. Une ville qui a presque été complètement éradiquée en 1945 et qui aujourd'hui respire le dynamisme.

La Sankt Lorenzkirche (cathédrale Saint Lorenz). Magistrale
architecture rebâti après la guerre.
Nous sommes campés tout près du Reichsparteitagsgelande (terrain du Congrès du Reich du parti). Une œuvre gigantesque qui a accueillie les centaines de milliers de membres du parti Nazi de 1933 à 1938. Aujourd'hui, c'est classé monument historique et on a créé un centre de documentation qui raconte sans détour comment la propagande nazie a pu entraîner le monde dans cette folie meurtrière. C'est saisissant et en même temps on en sort bouleversé. La vue de ces installations pharaoniques comme le colisée, le champs de Mars et l'avenue de 2km où les grandes parades hitlériennes avait lieu est stupéfiante.






Le colisée inachevé du parti NSDAP. L'inspiration évidente
du célèbre colisée de Rome.

Nuremberg ne renie pas son passé mais est résolument tourné vers l'avenir. À preuve, son centre historique a été presque totalement rebâti mais en respectant méticuleusement l'architecture d'époque. Cela donne un caractère d'époque médiévale, en fait ce que cette ville était avant la destruction. On marche dans ces nombreuses rues piétonnières et il est difficile de croire qu'elle était en ruine il y a 70 ans.

Le musée des chemins de fer et des communications nous a énormément appris sur l'importance primordiale du transport sur rail en Allemagne et aussi de son rôle macabre lors de la déportation des Juifs.


Les rails de la mort....


Nuremberg, c'est aussi le fameux procès des criminels Nazis et où pour la première fois, on portait des accusations avec la notion de crime contre l'humanité.


Si on visite l'Allemagne, il faut aller à Nuremberg. On comprend mieux comment une société peut se relever et tenter de reconstruire pour un avenir meilleur.  






Pas besoin d'en dire plus..

2014/10/10

La ville de Mozart

Notre trajet de Vienne à Salzbourg s'est fait en grande partie dans la brume. Malgré le temps humide et frais, nous sommes rentrés au camping de Salzburg vers 16:00 où il faisait plein soleil. En prime, on s'est trouvé un terrain entouré d'une haie avec une table de pique-nique! Un baume pour cette journée un peu frisquette...

Mozart a bien sur sa statue
Le centre historique de Salzburg est situé à peine à 6km du camping et on s'y rend à moto. C'est une ville de moyenne dimension avec 150,000 habitants. Si vous connaissez un peu la musique classique, vous connaissez Mozart. C'est sa ville natale et sa présence se fait sentir un peu partout. Nous nous sommes arrêtés devant sa maison natale sur une rue totalement piétonnière avec ses enseignes en fer forgé. Une rue bordée de restos et boutiques de grandes marques où tous les promeneurs et touristes se retrouvent. Très jolie ballade à pied.

La rue Getreidegasse, la rue des enseignes en fer forgé. Celle
aussi ou Mozart est né.

La cathédrale Dom Sankt Rupert ou Mozart a joué de l'orgue.

Le Festung Hohensalzburg (la forteresse) se juche au dessus de la ville et on ne peut la manquer. Construite en 1077, elle a été agrandie jusqu'au 16ième siècle, est demeurée imprenable et est encore aujourd'hui à son état initial. Elle est maintenant le siège de différents musées. Nous avons fait le parcours avec audio guide qui nous a permis de voir les entrailles de ces murailles et de sa tour principale. Vraiment captivant de voir et comprendre pourquoi on a jamais réussi à l'envahir.

L'imposante forteresse de Hohensalzburg qui domine la ville
Le château de Hellbrunn est une curiosité tout à fait unique. Ce n'est pas seulement un château avec sa cour et ses jardins mais des jeux d'eau, pas ceux que l'on connaît aujourd'hui, mais bel et bien conçu il a 400 ans! Le prince archevêque Markus Sittikus est un petit rigolo et avait fait construire toutes sortes de jeux d'eau qui sont en fait des jets d'eau dissimulés discrètement autour des monuments et statues de toutes sortes. Toutes les pompes mécaniques étaient actionnées par la force de l'eau des multiples sources qui sont présentes autour du château. On y montre dans des exbibits comment ces pompes fonctionnaient et c'est fascinant de réaliser qu'on était au début du 17ième siècle! Une belle découverte.

Les invités de Markus Sittikus devait rester bien assis même s'il se faisait arroser!

Un des jeux d'eau bien amusant de Markus. Réalisé il y a 400 ans!
Après 4 jours de temps splendide, il est temps de continuer notre route vers le nord et ce sera Nuremberg, Allemagne.

2014/10/06

Splendeur et grandeur de Vienne

Vienne, une capitale dans toute sa splendeur.

J'étais déjà allé à Vienne il y a presque 15 ans, mais c'était pour le travail et je n'avais pas vraiment réalisé toutes les dimensions de cette ville. En fait, vous pourriez y passer une semaine et vous n'auriez encore pas tout vu tellement cette ville regorge de sites et bâtiments  historiques. Vienne est une ville chère et il faut faire des choix sinon, le porte monnaie va s'en ressentir.

Donc, on a arpenté cette ville du mieux qu'on pouvait en deux jours et on peut dire qu'on en ressort comblé. On s'est acheté deux passes quotidiennes de transport public et on a pu utiliser à volonté le bus, le tram et le métro. Ça nous a permis de faire le tour du centre historique et de pouvoir se faire une idée de la somptuosité  de cette ville. Et on marché bien sur, encore le meilleur moyen de visiter.

Une très petite partie du palais impérial des Habsbourg.

La cathédrale Stephansdom (St-Étienne) du XIV siècle. Une ampleur démesurée.
Épargnée par les bombes mais détruite par un incendie lors de la WWII.

Vienne c'est l'empire des Habsbourg pendant plus de 7 siècles. On oublie souvent comment cet empire Austro-Hongrois a dominé de vastes territoires d'Europe centrale pendant cette époque. Et que le tout s'est effondré lors de la première guerre mondiale. Elle a aussi subit de lourds dégâts lors des bombardements des Alliés à la deuxième guerre mondiale s'étant unie avec les Nazis. Mais voilà...

Vienne c'est aussi la musique et l'opéra! Et on  tente de vous vendre des billets de concerts un peu partout en ville. Justement, un de ces vendeurs habillé comme dans le temps de la Renaissance nous avait presque convaincu d'acheter des billets pour le concert du soir.(beaucoup d'Euros!!) Lili avait cependant vu dans un guide qu'on pouvait acheter des billets debout dans les balcons pour 3€! Il s'agissait de se présenter au guichet 1 heure avant le début et voilà, on a pu assister à l'opéra Don Carlo de Guiseppe Verdi, une magistrale prestation de plus de 3 heures avec orchestre, chœurs, chanteurs et figurants. On a goûté Vienne dans toute sa splendeur au Staatsoper, le théâtre pour l'opéra le plus réputé mondialement. Un moment d'extase inoubliable.
Le lobby central.

Cette salle sera à guichet fermé. Photo prise 1 heure avant le spectacle.
Une petite Viennoise avec cela?

On a terminé ces deux jours par un arrêt incontournable au château de Schonbrunn, le palais de l'impératrice Sissi. Le site le plus visité en Autriche.

Voici donc quelques photos de cette ville inoubliable qui va rester graver dans notre mémoire. Peut être la ville la plus marquante que nous avons visitée.






Le château de Schonbrunn. On y voit qu'une infime partie de la cour et jardins.

2014/10/05

Graz, Autriche

Je n'ai pas raconté dans notre dernier article les petits problèmes de GPS que nous avons connus. Comme je suis devenu accro de cet appareil, toutes petites lacunes peut mener à certaines confusions. Comme on se fit beaucoup à cet appareil pour naviguer sur ces routes sinueuses et continuellement changeantes, une panne nécessite un arrêt et investiguer ce qui ne va pas.
Dans ce cas-ci, la carte d'Europe sur le petit micro-SD a fait défaut. Plus de carte, plus de repères. Heureusement, j'avais une autre copie plus ancienne (2013) de la carte et après avoir acheté un autre micro-SD, j'ai pu réinstaller la carte dans le GPS.
Leçon apprise : avoir une carte de rechange de vos cartes GPS…ou se résoudre à naviguer avec des cartes papier!!
Vue du centre historique de Graz.

Graz, deuxième ville en importance en Autriche après Vienne. Ville de dimension moyenne (300 000 habitants) mais qui est une rivale permanente de Vienne. Nous l'avons visité un dimanche ensoleillé et comme tout est fermé en ce jour, (enfin presque tout), cela donne une saveur particulière au centre historique. Les gens qui déambulent y viennent pour prendre l'air et prendre un café chez les quelques bistros qui sont ouverts.
Le centre d'exhibition de Graz. Mélange étonnant d'architecture.
Nous avons stationné la moto en plein centre ville près du bureau de touriste. C'est le gros avantage d'être à moto en Europe. Des sections désignées pour motos et scooters sont disponibles un peu partout ou sinon, vous pouvez toujours trouver un endroit en bordure de trottoir.


Nous avons marché tout en haut de la colline pour atteindre le Schlossberg, des fortifications qui ont résisté aux assauts de Napoléon en 1809. C'est devenu un magnifique parc avec son horloge et aussi sa cloche de 5 tonnes qui a été sauvée in extremis par les habitants lors de l'invasion Napoléonienne.



Impossible de ne pas savoir l'heure...


Cette dame s'est improvisée chanteuse avec
ce troubadour.


















Le lendemain, on s'est dirigé vers les haras de Piber où sont élevés les fameux chevaux blancs Lippizan. C'est dans cet endroit que les meilleurs chevaux sont sélectionnés pour ensuite suivre un entraînement d'une durée de 5 à 6 ans à l'école espagnole de Vienne. Curieusement, ces chevaux naissent tout noir et prennent leur robe blanche vers l'âge de 8 ans.

C'est en forgeant qu'on apprend à être forgeron!

La jument et son poulain... Oui l'étalon est
aussi blanc!
















Petit moment de tendresse...

Alors, oui justement Vienne sera notre prochaine escale.


2014/10/02

Une petite capitale à découvrir.

Quelque fois, il faut se fier à son intuition. Parfois ça marche, parfois non. On avait vu sur le site de Lonely Planet une liste des 10 plus belles villes d'Europe à voir en 2014. Une de celles-ci est Ljubljana, la capitale de la Slovénie. C'était bien situé sur notre route vers le nord en partant de Pula en Croatie et on s'est dit, pourquoi pas faire un arrêt.

Ça été un vrai coup de cœur. La ville a célébré son 2000ième anniversaire cette année et elle s'est refait une vraie beauté pour l'occasion. Malgré sa petite taille avec seulement 250,000 habitants, c'est justement ce qui fait son charme. Un circuit d'autobus qui passait devant le camping nous y amenait en moins de 20 minutes.

La rivière Sava qui traverse la ville.

Le côté bon enfant de cette ville est ce qui frappe en premier. Ce pays qui a acquit son indépendance seulement en 1991 respire à plein poumon sa liberté. Durant nos deux jours de visite, c'est la joie de vivre des gens qui nous a frappée. Et vivre dans une ville magnifique comme elle l'est doit certainement aider. La Slovénie n'a pas été aussi déchirée par la guerre en ex-Yougoslavie comme la Croatie ou la Serbie.

Nous étions assis dans une place publique près d'un grand marché dégustant des plats cuits sur place quand tout à coup, une musique tango jaillit des hauts parleurs entraînant des dizaines de couples à danser cette danse voluptueuse et sensuelle. Probablement un peu planifié, mais pour nous les touristes, c'était un moment magique que nous n'oublierons pas.



Le château de Ljubljana situé en haut sur la colline est une vraie perle. Un travail de restauration titanesque y a été accompli et continue de l'être. La vue à 360 degrés de la ville est magnifique tout en haut de la tour principale.
La vue de la ville du haut du château.
Pour ce qui est de la langue, on y parle le Slovène (très difficile à décrypter) mais encore là, on peut communiquer en utilisant l'anglais dont la jeune génération semble bien maîtriser.


Un pays moderne qui a adopté l'Euro et qui se considère faisant partie de l’Europe de l'ouest. Collé sur l'Autriche, c'est vers là que nous nous dirigeons avec une première étape à Graz.

2014/09/26

Pula, Croatie, cette petite cité romaine.

Bon, on a pris un peu de retard sur le blogue. On est actuellement en Slovénie, à Ljubjana, la capitale du pays. On reviendra dans un prochain article sur cette merveilleuse découverte.

Entre temps, nous avons visité Pula, cette petite cité de 60,000 habitants fondée par les Romains, dans le sud de la péninsule Istria en Croatie. Nous nous sommes beaucoup reposé durant les 5 jours que nous avons passé sur le bord de l'Adriatique. Encore une fois, beaucoup d'Allemands qui viennent rallonger leur été  dans ce pays qui offrent des attraits touristiques indéniables tant par leurs installations de premier ordre mais aussi par un climat méditerranéen tout à fait confortable en ce début d'automne.

Non, nous ne sommes pas à Rome!

On peut s'imaginer les combats sanguinaires qui s'y déroulaient.
Revenons à Pula. Les Romains y ont laissé leurs marques ayant littéralement bâti une réplique en plus petit du Colisée de Rome. Cet amphithéâtre a été bâti il y a plus de 2000 ans et conserve encore sa stature. Tout à fait impressionnant. Ils y tiennent encore des spectacles durant l'été qui reconstituent les grands combats de gladiateurs qui se déroulaient devant des milliers de spectateurs.



Nous étions pratiquement seuls à ce moment. Assez spécial!
Une ville où  on s'est senti très relax. On y ressens un rythme plus lent et où  les gens nous semblent pas trop pressé. C'était notre dernier arrêt en Croatie avant de remonter vers le nord, et on va garder un souvenir inoubliable de ce pays de l'ex Yougoslavie.




2014/09/22

Le petit déluge

Nous sommes bien installés à Medulin à environ 12km de Pula dans un grand parc de camping. On a loué un « mobil home », sachant que les prévisions météo sont plutôt pessimistes pour les deux prochains jours. Comme on l'a déjà mentionné, cette formule de « mobil home » est très répandue  en Europe et est aussi très prisée et abordable. Nous payons 38€ par nuit, tout compris, avec une cuisine tout équipée et chambre de bain complète.

Le lendemain, nous nous réveillons au bourdonnement du tonnerre et la pluie suit presque tout de suite après. Et ça tombe plus fort, et plus fort encore, une trombe d'eau d'une intensité incroyable et nous nous félicitons d'avoir laissé la tente de côté pour ce séjour. Lili sort sur le perron pour aller décharger les poches d'eau qui s'accumulent sur la toile du véranda et reviens en dedans  pour me dire de venir voir dehors car elle pense que la moto ne pourra tenir longtemps sur sa béquille. C'est que nous sommes littéralement envahi par un courant d'eau qui s'est formé en haut du chemin et qui poursuit sa route vers la mer qui est à environ 100m. Six pouces d'eau en moyenne qui fraie son chemin en dessous et en avant du « mobil home » et de la moto. Mais heureusement, c'est un sol rocheux et solide et le tout tient debout!
La moto ne sait pas nager!!

L'eau, faut que ça aille quelque part.


Quel contraste avec le matin!
Nous voyons passer devant nous des chaussures et aussi une planche de surf qui semble se diriger tout droit vers la mer. Lili accourt et la saisit pour la reposer tout près d'un arbre. Nos voisins allemands sortent de leur Camping Car et réalisent l'ampleur de la crue. Finalement, la pluie s’amenuise vers midi et le soleil sort grandiose dans l'après midi. Plus de peur que de mal. Mais nous avons assisté à tout un show de la nature et réalisé comment impuissant on peut être devant une telle force.

2014/09/20

Partons à l'aventure en Croatie

Ok, nous sommes décidés, on a vérifié la météo qui s'annonce très belle pour les prochains jours et on s'en va voir la côte Adriatique du côté de la Croatie. Un trajet de 236km en partant de Venise vers la ville de Porec dans la péninsule de Istria. On traverse la Slovanie (membre de l'UE) pour ensuite atteindre le poste frontière de la Croatie. Car ce pays, malgré qu'il fait partie de l'UE, n'a pas encore adopté l'Euro et garde encore ses postes frontaliers.

La file d'attente est courte et on atteint rapidement le poste. On présente nos passeports au douanier, aucune question posée, sourire de l'agent et on repart sans avoir vu l'autre poste à quelques mètres de l'autre avec un autre douanier qui nous fait des yeux très méchants. On s'arrête précipitamment tout en s’excusant et il nous remet nos passeports à nouveau étampé. On a compris que probablement le premier poste était celui en sortie de l'UE et que l'autre était celui de la Croatie.

La photo typique frontalière..


Le ciel est d'un bleu azur et on s'engage sur de très belles routes intérieures vers la côte de Laguna à Porec. Des champs d'oliviers à perte de vue décorent le paysage. On y apprend plus tard que c'est devenu une industrie de premier plan avec une qualité d'huile d'olive de renommée mondiale. On arrive au camping et on s'installe sur un site avec notre tente pour les 4 prochains jours afin de profiter de cette magnifique température sèche et ensoleillée et bien sûr se reposer un peu. Un camping gigantesque avec tous les services que l'on peut imaginer.

En Croatie, la monnaie est le Kuna qui vaut environ 20 sous Canadien et le coût de la vie est définitivement moins cher qu'en Italie. Il s'agit de glisser votre carte bancaire dans un guichet et voilà, voici vos Kuna! Le camping est littéralement dominé à 80% par les Allemands avec presque l'autre 20% par les Hollandais. Décidément, ces Allemands sont partout. Les gens sont très gentils et respectueux et plusieurs s'arrêtent pour nous parler (en anglais) lorsqu'ils voient qu'on vient du Canada. D'ailleurs, les Croatiens peuvent communiquer en anglais (heureusement!) car on y comprend absolument rien. À l'épicerie, il y a quelques mots à l'occasion en anglais sur les étiquettes. On choisi avec les images au « Lidl » ou au « Plodine ». 
Porec, si vous zoomer sur l'auto devant, elle a une plaque de l'Ontario et nous avons jasé avec son proprio.! Bon il y a les palmiers aussi.

Quand on pense que ce pays était déchiré par la guerre il y a 20 ans, on arrive pas à croire cela quand on va faire un tour en ville. Des magasins modernes, les épiceries bien remplies avec tous les produits frais et des gens qui nous semblent mener une vie tout à fait normale. Ils ont investi énormément dans les infrastructures touristiques, hôtels, centre de villégiature, camping etc.. et c'est devenu la première source de revenu pour le pays.

Une petite marche devant la marina de Porec.


Après ces 4 jours de farniente et les batteries bien rechargées, notre prochaine destination est Pula, plus au sud. Une ville que les Romains ont façonné il y a plus de 2000 ans!

2014/09/17

Voir Venise et faire WOW!!

Venise! Qu'est ce que ce nom évoque ? Chemin d'eau, gondole, Place Saint Marc et les ponts qui enjambent ces canaux, c'est tout ça et beaucoup plus. On ne peut que tomber sous le charme de cette ville mythique dont la survie dépend beaucoup aujourd'hui des efforts titanesques que l'on met pour la maintenir à flot.
Pour la découvrir, il faut marcher et c'est ce que nous avons fait pendant deux jours. Avons-nous pris une gondole? Non, à 80€, on s'est dit qu'on pouvait mieux explorer en marchant. Cette ville n'a pas que des canaux, elle fourmille de petites rues étroites où souvent la largeur n'est pas plus grande que deux piétons qui se rencontrent.
Se marier à Venise!! 


Ce sont des boutiques, cafés, restaurants, bar, galeries d'art .. souvent minuscules et où chaque centimètre cube est exploité au maximum. Et c'est ce qui est tout à fait unique.

Aucune auto ne serpente ces rues, on se laisse comme vaguer à travers ce labyrinthe en sachant qu'il est virtuellement impossible de se perdre, le grand Canal et la Place Saint Marc étant toujours des repères sûrs.






C'est le trafic à Venise..
O Sole Mio!!
Les gondoles et leurs rameurs! Ce n'est pas une mince tâche que de manœuvrer celles-ci au travers des étroits canaux, de passer sous les ponts en se baissant la tête, de croiser les autres navettes en bateaux qui provoquent des vagues et ce tout en gardant l'équilibre! Mais c'est définitivement la carte postale de Venise.
Certaines boutiques que l'on croise sont d'un luxe délirant affichant des prix que seuls les VIP de ce monde peuvent s'offrir. Mais elles existent et font certainement de bonnes affaires. Faire du lèche vitrine et admirer ces montres, bijoux, souliers, vêtements hors de prix ne coûte rien et c'est ce que de nombreux touristes font.


La Place Saint Marc est le pôle central de la ville et c'est vers là qu'on se dirige lors de nos deux journées de visite, après avoir fait le trajet en bus de 10min du camping qui nous descend à la Place Roma où tous les transports publics convergent. La première journée en passant par le pont Rialto et la deuxième par le pont Academia qui enjambent tous les deux le Grand Canal.

L'eau qu'on y voit est celle provenant de la marée montante!



Voir Venise et m… non, c'est plutôt se ressourcer de cette ville mythique qui conserve malgré tout ce caractère unique et dont nous garderons un souvenir impérissable.

2014/09/14

Le goût de l'Italie

Pour la dernière journée à Tesero, nous avons fait une courte boucle de 70km dans les Dolomites afin d'aller voir le Lago di Carezza en passant par Passo di Costalunga. Après avoir fait deux boucles exigeantes les jours précédents, on voulait prendre cela plus relax.

Ce lac translucide qui est alimenté par la fonde des neiges est de couleur vert, bleu. Le contraste avec la forêt de conifères autour est superbe. Selon la saison, le niveau d'eau peut varier de 10m et on peut voir le fond aisément. La forêt du Latemar qui l'entoure est peuplée de grandes épinettes dont le bois est prisé pour la fabrication de violons de haute gamme comme le Stradivarius.
De l'eau colorée naturellement à 10 degrés.

La famiglia Piazzi de Tesero



Retour à l’appartement en fin PM pour se préparer, car nous sommes attendus pour souper chez les Piazzi, les propriétaires de l'endroit. Et oui, à notre grande surprise et plaisir bien sur, nous avons été invité par les grands parents Claudia et Clemente à venir partager le repas avec toute la famille. Leur fille Nathalie et son mari Andrea et leurs enfants Fabio (14 ans) et Elisa (12 ans), leur fils Diego et sa femme Francesca et leurs enfants Lucas (1an) et leur autre fille (3 ans mais on a oublié son nom..).

L'entrée spécial moto!!

On s’assoit tous autour d'une grande table et c'est comme si on faisait déjà partie de la famille. Malgré l'obstacle de la langue (seulement Nathalie et Andrea peuvent parler un peu l'anglais), en mélangeant le français avec cela et quelques mots d'italien avec mon dictionnaire Google, on échange sur le monde en général dans la joie et la simplicité. En entrée, nous avons crevettes sur salade avec un petit spécial moto, suivi d'une lasagne incomparablement délicieuse pour continuer avec une assiette de viande et salade et pour terminer avec un savoureux tiramisu typiquement italien. Cette soirée inoubliable s'est terminé avec Fabio qui nous a joué de l'accordéon. Nous nous sommes quitté en se souhaitant de se revoir un jour et que nous serions ravi de les recevoir au Québec.

Une bella casa construite par Clemente.
Ce qui a aussi rendu cette rencontre vraiment spéciale est quand ils nous ont révélé que c'était la première fois qu'ils invitaient à manger des clients de leur appartement. Ça nous a vraiment touché..
La vue de notre appartement.


Nous sommes allé au lit en se disant combien nous étions chanceux d'avoir pu rencontrer cette « bella famiglia » et d'avoir pu partager des valeurs communes de cette petite planète.

2014/09/10

Des zigzag à l'infini!


Comment résumer ces deux derniers jours dans les Dolomite? C'est encore plus majestueux qu'on s'attendait. Les qualificatifs sont presque superflus devant ce que la nature peut nous offrir comme spectacle.

Nous avons parcouru deux boucles dans deux secteurs différents des Dolomites. La première de 140km qui nous a fait traverser les Passos Pondoi, Campolongo et Sella. La deuxième de 200km jusqu'à Cortina d'Ampezzo en passant par les Passos di Giau, Falzarego et di Fedaia. Des points de vue époustouflants à plus de 2000m d'altitude en moyenne et d'innombrables virages en S (leur   "tornanti" avec 29 en tout pour le Passo di Giau) qui exige un pilotage très attentif si on ne veut pas finir dans le décor.


C'est comme cela presque sans arrêts.




Changement de rapport constant, utilisation judicieuse des freins, braquage et contre braquage en alternance, et regard le plus lointain possible que l'on peut faire dans les courbes… OK, ça fait beaucoup à gérer mais je m'améliore et c'est le fun en mau….



La Passo Pordoi, la plus haute à 2239m.
Et qu'est ce qu'on voit le plus comme véhicules sur ces routes? Des motos en quantité et beaucoup d'Allemands et beaucoup de R1200GS. C'est la moto reine dans ces contrées. Je n'exagère pas en disant que c'est une moto sur quatre. Bon comme les images valent mille mots, voici un aperçu de ce qu'on a pu admirer...










Le plus haut couple du Canada dans les environs!

Le pilote fier de sa monture ( a fait ben ça jusqu'ici..)

Le Marmolada à 3342m et une partie de son glacier.

Les maisons toute menues devant ces cathédrales.



















N'est ce pas pastoral comme paysage?

Mais ça prend des chevaux..