Le plaisir du camping à moto!

2016/06/20

Les gorges du Tarn et bien plus...

Il fait soleil en ce dimanche matin mais le fond de l'air est encore frais. Direction, Tournon sur Rhône, dans la vallée du Rhône justement.
Notre trajet nous fera passer par les Gorges du Tarn, cette immense crevasse surplombée par un plateau de chaque côté et que le viaduc de Millau relie.
On longe la rivière à droite et cette palissade de roche à gauche et parfois, la route doit s'enfoncer dans le roc.
Content d'être à moto!
Des bourgades bâties à même ce roc surgissent de nulle part et on se demande si elles sont habitées. C'est mystérieux et en même temps d'une beauté indescriptible. Il fallait y voir des avantages pour s'y installer, et l'une d'elles devait être de se protéger des agresseurs.

Cette maison a besoin d'un peu d'amour..
Pas de risques d'avoir des voisins à l'arrière..
C'est ensuite la montée sur le plateau de Cévennes, nul doute beaucoup plus plat et...beaucoup plus frais, enfin plutôt froid. Une baisse de 10 degrés rendu sur le plateau et qui se prolonge et prolonge car voilà, c'est un plateau à 1200m d'altitude en moyenne et à 11 degrés, on est ravi de pouvoir saisir une bonne tasse de café chaud (chocolat chaud pour ma blonde..) dans un genre de petit dépanneur miraculeusement ouvert en ce dimanche. N'empêche, les paysages sont magnifiques avec ses prés ondulés à l'infini balayé par des vents qui ne semblent jamais s'estomper.
J'avais bien vérifié la météo à notre destination et on prévoyait 23 avec du soleil. 
À moto, ce n'est pas tant le temps froid qui vous gèle, mais bien la durée d'exposition à ce temps froid. On fait un arrêt impromptu dans un abri de bus  et c'est là que Lili se rend compte qu'elle ne sent plus ses doigts tellement ils sont gelés. Je réalise moi aussi que j'ai froid et curieusement, c'est souvent lorsque l'on arrête que notre corps nous envoie ses signaux. 
Après avoir mangé et bu un peu, on remonte sur la moto en gardant espoir que ce 23 degrés prévu nous réchauffera sous peu. Et voilà enfin la descente qui s'amorce dans un succession de virages en épingle. J'observe le thermomètre sur le tableau de bord et lentement mais sûrement, les degrés s'additionnent, les arbres grandissent et les frissons disparaissent.
Nous franchissons l'entrée du camping avec un beau 22 degrés, ravi de ce trajet (comme la mémoire peut oublier rapidement les désagréments) qui nous a fait encore constater de la diversité incroyable de la géographie de la France.





Aucun commentaire:

Publier un commentaire

Faites nous part de vos commentaires!